De la conscience des inégalités à l’activation de sa puissance !

Mais qu’est-ce qu’on fait une fois qu’on a pris conscience des freins systémiques ? 

Une fois qu’on réalise que des mécanismes comme le racisme, le sexisme, la LGBTphobie, le validisme influencent nos opportunités, nos ambitions, nos trajectoires professionnelles…

Que fait-on ?

Comment ne pas se sentir complètement démuni·e face à ça ?

C’est une question qui revient sans cesse en coaching et dans mes formations. 

Et c’est normal.

Parce qu’une fois qu’on ouvre les yeux sur ces réalités, il y a un moment de vertige.

Une part de nous aimerait ne pas voir.

Ne pas savoir.

Parce que ça semble trop grand, trop complexe, trop écrasant.

Et pourtant…

Avec l’expérience, en observant mon propre cheminement et celui des personnes que j’accompagne, j’ai identifié 3 grandes phases d’évolution sur ce sujet :

1️⃣ L’inconscience du problème

• Je n’ai pas conscience des impacts que cela peut avoir pour ma carrière et des opportunités que je rate : plafond de verre, inégalité des chances…

• Je ne réalise pas encore à quel point j’ai pu intérioriser des mécanismes systémiques : auto-censure, difficulté à prendre la parole, à prendre le lead…

• Je me protège en niant le problème : “Je suis là pour mes compétences, pas mon genre”, “Je ne veux pas être réduit·e à ma couleur de peau” …

📌 Problème : Pendant cette phase, les mécanismes systémiques continuent d’agir, mais je ne les vois pas. Et je risque d’intérioriser certaines croyances qui me limitent sans même le réaliser.

2️⃣ La conscience du problème… et le sentiment d’impuissance

C’est le moment du choc 💥

• "Ok, donc en fait… ce n’est pas juste moi, c’est réel."

• "Si ces systèmes existent et qu’ils sont aussi ancrés… alors que puis-je faire?"

• "Si les règles du jeu sont biaisées, comment réussir sans m’épuiser ?"

C’est une phase où l’on oscille entre la colère, la frustration, l'impuissance.

📌 Problème : Beaucoup de personnes restent coincées ici, paralysées par la prise de conscience.

Pour certaines,  c'est la stratégie du retour en arrière qui se déploie : "Finalement, c’est peut-être mieux de ne pas trop y penser".

💡 Mais il y a une autre voie.

3️⃣ La conscience du problème… et l’activation de sa puissance

• Je réalise que je ne suis pas seul·e, je m’entoure de personnes qui sont sur le même cheminement personnel, éventuellement de professionnel·le·s engagé·e·s sur ces questions

• Je me libère des injonctions qui ne me correspondent pas

• Je décide de ne plus subir et d’agir, je reprends le contrôle sur mon récit personnel

• Je fais des choix audacieux et alignés avec qui je suis et j’active mon pouvoir d’agir

  
  

Activer son pouvoir d'agir peut s'exprimer de plusieurs manières : quitter un environnement de travail toxique, changer de voie professionnelle, oser lancer son activité engagée !

Passer de la conscience de l’oppression à l’activation de sa puissance, c’est un cheminement.

Un cheminement qui devient plus facile quand on n’est pas seul·e.

💬 Et toi, où est-ce que tu te situes aujourd’hui dans ce parcours ?

Si mes mots ont résonné avec ta situation, parlons-en en commentaire ou contacte-moi directement via l'onglet 'Contact'.