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- Anaïs de KOYEBA
- 28 févr.
- 2 min de lecture
J’accompagne en coaching des femmes et des personnes minorisées brillantes, pleines d’idées, mais qui doutent de leur légitimité et de leur capacité à bâtir un projet engagé porteur de sens et économiquement viable.
Cette vision peut être nourrie par des mythes que je propose qu’on dégomme ensemble.
🔍 Mythe #1 : "L’entrepreneuriat social, c’est pour celles et ceux qui acceptent de vivre avec des revenus précaires.”
🌟 La réalité : Les entreprises sociales comme Meet My Mama (traiteur et formation) ou Les Alchimistes (recyclage des déchets organiques) prouvent qu’on peut conjuguer impact et rentabilité.
De nombreuses structures engagées, des médias indépendants ou des associations, arrivent à pérenniser leurs revenus grâce à des financements variés (partenariats, subventions, crowdfunding).
En construisant un modèle économique adapté, il est possible de vivre convenablement tout en servant une cause qui nous tient à cœur.
🔍 Mythe #2 : "Pour être légitime, il faut avoir un projet parfait dès le départ."
🌟 La réalité : Ca paraît évident mais le fait de bâtir un projet à impact nécessite d’être à l’aise avec l’inconfort et l’imperfection. La version finale de ton projet ne ressemblera probablement pas à l’idée de départ, et c’est une bonne chose : cela signifie que tu t’adaptes aux besoins réels de ton marché et de ta communauté.
C’est l’impact progressif qui bâtit la légitimité, pas la perfection immédiate.
🔍 Mythe #3 : "Pour créer un projet, il faut être disponible à 100% et quitter son CDI."
🌟 La réalité : Beaucoup d’entrepreneur·e·s sociaux démarrent leur projet en parallèle de leur emploi principal, le temps de de tester leurs idées, construire leur expertise et bâtir une communauté.
C’est possible de créer en cumulant un job à côté, même si cela requiert de l’organisation et de l’écoute de soi pour ne pas dépasser ses limites.
🔍 Mythe #4 : "C’est plus compliqué pour les femmes et les personnes minorisées d’être soutenues / d’obtenir des financements / de trouver un marché"
🌟 La réalité : Sans nier les inégalités existantes, de plus en plus de structures d’accompagnement et d’incubateurs comme Diversidays, SINGA, Bpifrance soutiennent et financent en particulier les projets portés par des entrepreneur·e·s sous représenté·e·s.
Des événements comme Black Ambition montrent également que les projets portés par des personnes sous-représentées suscitent un intérêt croissant en France.
💡 Qu’en penses-tu ? Ces mythes t’ont-ils freiné·e dans ton parcours ou dans tes ambitions ?
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